Références bibliographiques

Les actes du XIIème colloque de la S.F.R.P.

Renaissance de la relaxation dans le dispositif des psychothérapies

Rites, cultures et relaxations

Sous la direction de Philippe Nubukpo et Christophe Peugnet

La relaxation sollicite la reconnaissance du magique et du sacralisé sinon du sacré au sein de notre pratique et du cadre culturel de celle-ci. Dans cette optique, il est comparé avec profit nos pratiques soignantes avec celles d'autres cultures permettant de discerner notre héritage à l'égard de certaines ; à l'intérieur de notre culture, la comparaison s'affine en considérant les pratiques psychothérapiques des relaxations entre elles et avec les pratiques médicales.

ISBN : 978-2-917714-06-5

février 2013

http://www.editions-harmattan.fr

Renaissance de la relaxation

Les actes du XIème colloque de la S.F.R.P.

La relaxation une psychothérapie d'avenir

Dépasser les dualismes psychothérapiques

Sous la direction de Yves Ranty

La relaxation psychothérapeutique est très pratiquée à travers le monde et a un avenir prometteur. Après un panorama des différents types de relaxation, Training Autogène de Schultz (TAS), Training Autogène Progressif (TAP), Relaxation Statico Dynamique (RDS), Bionomie, Sophrologie, Hypnose ericksonienne, ce colloque pose les jalons d'une renaissance de la relaxation.

ISBN : 978-2-296-09967-8

octobre 2009

http://www.editions-harmattan.fr

Les relaxations thérapeutiques aujourd'hui

 Les relaxations thérapeutiques aujourd'hui:

Les Actes du premier Colloque international de relaxation organisé par l' I.F.E.R.T. en juin 1987 à Paris.

Sous la direction de Marie-José Hissard

L'ouvrage en deux volumes présente le panorama des méthodes de relaxation, le point sur les processus psychiques et physiologiques en jeu dans la cure et les problèmes épistémologiques qu'ils posent.

ISBN : 2-7384-0181-3

01/01/1988

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Les relaxations

Revue Française de Relaxation Psychothérapique

La Revue Française de Relaxation Psychothérapique est une revue à thème, de parution bisannuelle, éditée par l'Esprit du Temps, et diffusée en librairie par les Presses Universitaires de France.

La qualité de son comité d'honneur et la rigueur du comité scientifique sont le garant de la valeur et de l'ouverture de ses articles. Cela lui a permis de devenir la publication de référence en matière de relaxation. Chaque numéro de la revue développe un thème suivi d'articles généraux ou d'actualité, ou d'histoire de la relaxation. On y trouve aussi des éléments d'information ou de présentation du mouvement de la Relaxation Psychothérapique en France comme à l'étranger. La revue exprime les courants variés qui émanent de spécialistes de formation et d'horizons différents. Malgré la pluralité des travaux, le langage commun reste l'engagement dans le champ de la Relaxation Psychothérapique.

La publication de la revue est arrêtée, mais certains numéros sont toujours disponibles sur le site des éditions l'Esprit du Temps.

http://www.lespritdutemps.com

Il est aussi possible d'acquérir certains des anciens numéros (1 à 20), dans la Bibliothèque Yves Ranty, en contactant par mail le secrétariat de la SFRP.

N°9 Juin 1993 Stress et relaxation

La relaxation comme thérapeutique du stress correspond à une coutume. 

La relaxation psychothérapique travaille avec les symptômes et/ou avec la structure de l'inconscient. Il n'y a de structure de l'inconscient que dans le mesure où l'inconscient parle, dans la mesure où l'inconscient est langage. Il n'y a de structure des corps que dans le mesure où les corps sont censés parler avec un langage qui est celui des symptômes. Le stress utilise ces langages. Ils sont abordés dans des articles d'auteurs de formations différentes, privilégiant l'inconscient ou les symptômes, et offrant des développements cliniques et théoriques multiples.

(Articles de Yves PELICIER, Philippe BRENOT, Jean MARVAUD, Michel ERLICH, Henry WINTREBERT, Gustave WALLIMANN, Théa-Hélène FUA, Yves RANTY, Max GUEDJ, Micheline VEAUX et Françoise EFEL-LASCOUMES, Dominique PENIDE, Suzanne KEPES).

 

N°10 Décembre 1993 Somatisation et relaxation 

Volume coloré de diversité comme le sont les approches théoriques sur la somatisation. Si la plupart sont psychanalytiques, certains échappent à cette règle. 

La relaxation et son travail sur le corps reste dans la dimension relationnelle du symptôme. La relaxation prend en compte le prégénital au fil des associations corporelles dans ce va et vient relationnel où ce qui se passe dans le corps se passe dans la relation à l'autre. La relation dans le corps à corps qui l'anime, restera un lien d'échanges entre les rapports de l'inconscient du patient et celui du thérapeute. 

La relaxation psychothérapique va essayer de trouver du sens dans ce qui vient du corps (non seulement en tant que souffrant mais en tant que parlant d'une souffrance). Cela permet une élaboration de ce qui du corps, de l'imaginaire est projeté dans cette somatisation. Cela touche une autre question : celle du rapport de la parole au corps. 

Devant une somatisation, nous sommes marqués par la notion d'organe et donc par l'anatomie et surtout par l'anatomie fantasmatique. C'est dans le même sens que nous savons que notre corps intervient. Encore plus que tout autre thérapeute nous ne pouvons oublier ce centre d'intérêt qui s'est inauguré sur les représentations intérieures du corps et qui ne cesse de se transformer. Cela met en cause le rapport du corps à la parole (qui concerne le fantasme : corps fantasmatique...).

(Articles de Vincent MAZERAN, et Silvana OLINDO-WEBER, Yves RANTY, Eliane MAES-CASANOVA, Marie-José HISSARD, Patrick FAURE, Henry WINTREBERT, Micheline VEAUX et Françoise EFEL-LESCOUMES et Tatiana VIAL, Michel ERLICH, Dominique PENIDE et Jean MARVAUD). 

 

N°11 Mai 1994 Phobie et Relaxation

L'approche cognito-comportementale offre des solutions face à la peur d'avoir peur avec des possibilités de guérison à court terme. Le traitement vise à modifier les croyances et les comportements d'évitement associés. Il est évident que le travail de relaxation apporte alors le bénéfice habituel et connu, ne serait-ce qu'aider le patient à gagner un meilleur contrôle émotionnel. La relaxation prouvera ses possibilités thérapeutiques surtout sur les deux dernières des trois composantes du modèle individuel du phobique : l 'évitement, la peur subjective et les réactions physiologiques. 

Pour les psychanalystes, un des mécanismes essentiels de la phobie est d'exprimer paradoxalement tout autant le désir que la crainte de la castration. Pour eux réassurance et sécurisation peuvent augmenter et non diminuer l'angoisse du phobique. Ils pensent qu'il a surtout peur d'oublier d'avoir peur. La relaxation psychothérapique l'aidera à passer du verbal au somatique et vice-versa, et cela dans le vécu puis l'écoute des sensations et de ce qui y est lié. Elle permettra également de lever l'inhibition phobique freinant ou empêchant l'accès au discours et donc à la compréhension du sens. Elle va aussi entraîner un autre vécu des limites subjectives en particulier dedans/dehors et dilution du corps. 

Les phobies sont une indication de relaxation : 

- Peut-on dire que les psychothérapeutes différents (les articles le prouvent) utilisant ce moyen, peuvent prendre en charge ces mêmes patients en relaxation?

- Vaut-il mieux privilégier un traitement bref (6 mois à 1 ans) centré sur le symptôme ou un traitement long faisant émerger le sens?

(Articles de : Jean TIGNOL, Yves RANTY, Martine VEYRES, Michel ERLICH, Mélinée AGATHON, Théa-Hélène FUA, Gustave WALLIMANN, Dominique PENIDE et Jean MARVAUD, Eliane FERRAGUT, Eliane MAES-CASANOVA.)

 

N°12 Novembre 1994 Des sens en relaxation

Le travail sur les sensations et sur les sens permet que soient exprimés autant le plaisir que l'angoisse en relaxation psychothérapique. 

Le corps est à la fois partie de la réalité extérieure et source de la réalité psychique. Le travail sur le sens, en relaxation, empêche une intellectualisation défensive du discours qui rompt alors les chaînes associatives et dissocie l'affect de la représentation. Le symptôme somatique par exemple, s'inscrit souvent dans une problématique ou prévaut l'affect. La relaxation psychothérapique permet d'intégrer des sensations qui, au départ, restaient sans possibilité de liaison, en des représentations de plus en plus secondarisées (passage de la passivité à l'activité, de formes de pensées pré-oedipiennes à des formes oedipiennes... ). On peut dire que le thérapeute par ses inductions doit faire appel à son contre-transfert pour aider le relaxant, à travers ses associations et intrications sensori-verbales, à découvrir des représentations (passage du non-sens au sens à travers la symbolisation).

(Articles de : Michel ERLICH, Annick PUIROUX et Michelle BUSILLET, François FOULATIER, Colette DEBELLEIX, Jean MARVAUD, Jean COURTOUX, Henry WINTREBERT, Emöke BAGDY (Hongrie), Agota BUDAVARI (Hongrie).)

 

N°13 Mars 1995 Age et Relaxation

La relaxation psychothérapique reste une thérapeutique importante à toutes les étapes de la vie. 

En ce qui concerne l'enfance, les points de vue sont évidemment différents, très ouverts, avec parfois un renouvellement de l'abord de la relaxation. A travers leur engagement dans la relaxation psychothérapique, les relaxateurs ont eu à réfléchir sur leur position ou celles de leurs prédécesseurs. Leurs préoccupations sont insistantes et traduisent davantage un engagement théorico-technique qu'une simple extension des indications. La réflexion chez la personne âgée quant à elle est une voie riche même s'il persiste toujours la même interrogation : pourquoi est-ce d'un apport si important? Le corps qui a tellement été investi au cours de la vie, commence à abandonner le sujet âgé. Il lui devient étranger et impose son poids. Le sujet âgé va avoir tendance à reporter ses affects sur son corps, et c'est par le biais de ce dernier à travers la relaxation psychothérapique que l'on peut comprendre ses problèmes relationnels.

(Articles de Jean MARVAUD, Henry WINTREBERT, Frédérique BOSSE, Toyohisa MURATA (Japon), Nemeth TÜDA (Hongrie), Albert-Lörincz ENIKÖ (Roumanie), Yves RANTY, Jack MESSY, Michel ERLICH, Marie-José HISSARD.)

 

N°14 Novembre 1995 Parole et Relaxation

La relaxation permet une perception autre de son corps, de sa parole, un autre rapport entre son corps et sa parole et corrélativement un autre rapport au corps et à la parole d'autrui. 

L'espace de relaxation est un espace corps à corps, un espace d'associations, un espace de parole à parole. Tout est perception en relaxation : le regard, le toucher, la voix, la parole. 

Le passage du ressenti du corps à la parole n va pas de soi. La relaxation a un effet d'étonnement créant un court-circuit entre parole et corps. Et il n'est jamais sûr que ce qui est pulsionnel dans ce vécu, ce qui est événement du corps puisse être traduit par la parole. 

Le corps du relaxant a souvent coupé ses liens avec sa réalité psychique et ses possibilités d'utiliser la parole, voire d'imaginer et de symboliser, c'est à dire de mettre un lien symbolique entre les mots et les réalités psychiques qui l'habitent. 

L'acte psychothérapique est fondé sur la parole. La relaxation psychothérapique en protège les privilèges. Elle fait cependant appel au travail du patient sur son propre corps, grâce au soutien de la parole du thérapeute (accompagnée ou non par le toucher). 

En psychanalyse, la méthode ce sont les paroles, et l'outil, encore les paroles. En psychothérapie de relaxation, la méthode ce sont les paroles (inductions... ) et l'outil les sensations et ce travail magique sur les paroles qui suivent dans cet espace corps à corps. La parole n'est jamais séparée du lieu où le sujet cherche à se dire.

(Article de : François LE HUCHE, Florence BARRUEL, Martine VEYRES, Yves RANTY, Henry WINTREBERT, Jean MARVAUD, Michel ERLICH, Stéphane HEAS.)

 

N° 15 Mai 1996 Douleur et Relaxation

La douleur fait partie de l'existence humaine c'est une " maladie en soi ". L'équilibre psychologique est atteint et la souffrance est présente. La prise en charge est pluridisciplinaire. Quelle est la place de la relaxation? 

- une approche directe existentielle, pourra, par l'aspect maternant, enveloppant entraîner la réduction des tensions musculaires (et par conséquence éviter leur auto-entretien). 

- une approche éventuellement cognitive et comportementaliste pourra aborder les facteurs de stress. 

- une approche plus psychothérapique permettra d'approcher les conflits intrapsychiques pour éventuellement replacer la douleur dans un autre contexte.

Symptôme somatique ou somatisation? Cette question est celle de la causalité psychique. Le corps douloureux reste le lieu d'un mode d'organisation d'un conflit inconscient. La relaxation psychothérapique peut s'inscrire comme thérapeutique. Elle permet les retrouvailles ou la restauration narcissiques accompagnées d'un réinvestissement du vécu corporel. 

Chez le patient douloureux, la relaxation psychothérapique intervient sur un équilibre psychique précaire qui tente de préserver les excitations aussi bien internes qu'externes, sur un corps donc, qui ne peut plus être ce qu'il a été : médiateur et organisateur de la psyché.

(Articles de : Sylvie CHABEE, Michel ERLICH, Yves RANTY, Marie-José HISSARD, Eliane FERRAGUT, Henry WINTREBERT, Méliné AGATHON, Joséphine CHENE et Jacques BERTRAND-DELIGNE, V. GIROD, S. DONNADIEU), Christian VATERE, J.ZINETTI et Eliane WEYL, Micheline VEAUX.)

 

N°16 Novembre 1996 Sexualité et Relaxation 

La relaxation psychothérapique (conduite auto-érotique) permet par la liaison pulsionnelle une désexualisation de la sexualité (évitant l'excitation). 

En cure de relaxation, le relaxant éprouve de la satisfaction et du plaisir, des émois et des affects auxquels, grâce à notre aide, il pourra donner du sens. Si tout cela, ce langage de la sexualité passe par l'abstraction, la théorisation, cela répète le sexus, c'est à dire la coupure. Le thérapeute en effet dans son contre-transfert peut avoir, au nom de la puissance de l'inconscient et/ou des concepts et des thèses, une écoute et un discours trop envahissant. Cela entraînera à mettre de la sexualité partout. Elle y est, mais pas ainsi. Certains, à l'inverse, rejetteront contre-transférentiellement la théorie des pulsions pour une plus grande libéralisation de la sexualité. L'enjeu de la sexualité, comme celui de la relaxation, est le corps parlant, le corps qui vient à la parole, qui se l'approprie, qui s'y donne par toutes ses sensations. Et ce n'est pas un discours sur la sexualité. Car l'enjeu c'est le corps comme vérité de ce à quoi on le renvoyait : la sexualité.

(Articles de : Marie-José HISSARD, Jean MARVAUD, Françoise BODARD, Max GUEDJ, Théa Hélène FUA, Philippe BRENOT, Michel ERLICH, Michel BENEZECH, Suzanne KEPES, Jean-François THERME, Jean-Pierre MEYER, Stéphane HEAS.) 

 

N'17 Printemps 1997 : LIMITES ET RELAXATION 

1 ) Le numéro va aborder les états-limite et la relaxation mais il va aussi s'attacher à mettre en évidence le « corps à corps » thérapeutique et ses limites. Il sera donc une approche et des frontières cliniques et des difficultés à offrir des limites structurantes. Comment maintenir l'identité du patient, du thérapeute, de la relaxation? 2) Chaque cadre a ses limites et chaque utilisateur (relaxant et relaxateur) également dans le travail de symbolisation. Le cadre avec lequel nous travaillons en relaxation psychothérapique symbolise-t-il la symbolisation? (inductions introduites dans le cadre et sensations qui y sont liées; discours sur les sensations, sur le vécu représentant autre chose: ce qui s'est passé dans l'espace psychique interne et dans l'imergence des traces mnésiques enfouies). 3) La plus importante des limites, face à la clinique de relaxation psychothérapique est en nous-mêmes. Quelle est notre liberté?

 

N° 18 Automne 1997 : ETATS MODIFIES DE CONSCIENCE (E.M.C.) ET RELAXATION 

1) L'étude des états modifiés de conscience (E.M.C) s'est développé à partir du travail sur l'hypnose mais aussi sur la psychanalyse. Les E.M.C se sont enrichis de la . , , « médiation » qui est un état induit. La médiation corporelle et les inductions coeur de la relaxation psychothérapique. Tout état médiateur en psychothérapie est en même temps un état modifié de conscience. Les E.M.C sont caractérisés notamment par des modifications affectant les sensations, l'image du corps, le sentiment de l'identité, l'hystérisation du corps... 2) Comment, aujourd'hui, la relaxation psychothérapique s'inscrit-elle dans les E.M.C? Quels sont les liens avec la régression? Quetle alliance historique ou actuelle existe-t-il avec l'hypnose (terra incogita)? L'induction installe-t-elle et maintient-elle l'E.M.C? Peut-on parler de libre association corporelle comme état de transition?